JUMET CE SAMEDI LES VERRIERS A L’HONNEUR ET LA STE RITA
La vie de Sainte Rita: Avocate des causes désespérées
(1381 – 22 mai 1457), célèbre sainte qui prit l’habit chez les Augustiniennes, naquit à Roccaporena en Ombrie (Italie), fille unique d’Antonio Lotti et d’Amata Ferri.
Rita est peut-être le diminutif de Margherita, équivalent italien de Marguerite.
Le souffleur de verre
LE METIER DE MON GRAND PERE PATERNEL
, dès l’âge de 8 à 10 ans, ils étaient occupés à diverses tâches telles qu’apporter l’eau et la bière aux ouvriers travaillant aux fours, remplir les bacs et les seaux d’eau, placer les « climbias » ou introduire, au signal de l’étendeur, le canon dans le four. Les jeunes gens plus costauds aidaient au chargement du four, les plus habiles cherchaient à obtenir un poste de 2ème gamin avec l’espoir de passer 1er gamin et, qui sait peut-être, « maître verrier », c’est-à-dire souffleur. Les jeunes filles, jusqu’à l’âge de 20ans, travaillaient à la verrerie, mais bien souvent, elles cherchaient à se faire remarquer d’un souffleur, car c’était de beaux « partis » pour les filles d’ouvriers. Il faut savoir que les maîtres verriers gagnaient très bien leur vie par rapport aux ouvriers (1ers et 2émes° gamins.). C’est-à-dire de 400 à 800Frs par mois pour un souffleur, de 180 à 220Frs par mois pour le 1er gamin, de 110 à 120Frs par mois pour le 2eme gamin ; les enfants ne gagnaient pas plus de 60Frs.
La dernière fabrication en canon date de 1962 à Jumet Hamendes aux verreries Lambert.
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FABRICATION DU VERRE
Le four à bassin, beaucoup plus grand, pouvait atteindre 350 tonnes de matière en fusion et, de plus, il était chauffé non plus uniquement au charbon mais par un procédé mis au point par Friedrich SIEMENS, utilisant un mélange de gazogène, de charbon, d’air et de vapeur d’eau, beaucoup moins coûteux. Les matières qui généralement composaient le verre blanc étaient: le sable (silice), le calcaire (chaux), la dolomie (magnésie), la soude (produite par les usines SOLVAY) et différents additifs tels l’alumine et le fer. A ce mélange, on ajoutait des déchets de verre (le groisil). Le verre une fois à température pouvait être « cueilli », par le 2ème gamin. Plusieurs cueillages successifs étaient nécessaires pour former la boule de verre au volume et au poids demandés par le souffleur. Entre chaque opération de cueillage, le verre et la canne étaient refroidis dans des seaux et cuves d’eau. Cette opération terminée, le canon partait pour le four d’étendage. Placé sur un support métallique, le canon était introduit dans un four qui pouvait atteindre 8 à 12 mètres de long. Une fois le verre suffisamment réchauffé, l’étendeur ouvrait le canon et l’aplatissait. La feuille de verre était ensuite poussée vers le fond du four où elle se refroidissait progressivement pour être retirée et emmenée vers l’atelier de découpage qui mettait les feuilles à la dimension exigée par le client
Son travail terminé, le 2ème gamin, passait la canne au 1er gamin qui e, « la paraison », dans un bloc de hêtre taillé à l’herminette. Il soufflait dans l’embouchure de la canne pour «percer » le verre, c’est-à-dire former la première bulle d’air à l’intérieur de la masse de verre. Ensuite, le souffleur prenait la canne pour former le canon. Tout en faisant tourner la canne, en soufflant dans l’embouchure et en balançant sa canne au-dessus d’une fosse qui pouvait atteindre 4 à 5 mètres de profondeur, le canon prenait forme.
Les canons, suivant les grandeurs, pouvaient atteindre 35Kg que le verrier balançait à bout de bras. Tout ce travail nécessitait en cours de fabrication de réchauffer la masse de verre (deux fois en général).
Durant le travail, il n’était pas rare qu’un souffleur déséquilibré par le poids du canon tombe dans la fosse au fond de laquelle une grille était placée à quelques centimètres du sol afin de laisser passer les débris de verre et d’amortir la chute de l’ouvrier.
Lorsque le canon avait atteint la taille voulue, le souffleur procèdait au perçage de la calotte avant de détacher la canne du canon. Le canon était ensuite débarrassé de ses deux calottes afin de ne conserver que le cylindre.
Celui-ci était transporté dans un autre atelier par des jeunes filles qui emprisonnaient un canon de chaque côté de leur taille grâce à une cordelette fixée à la ceinture et serrée autour des poignets. On les appelle les porteuses de canons
Le canon était alors déposé sur un chevalet de bois pour être fendu sur sa longueur grâce à une tige de fer chauffée à blanc.
Pour éviter que le verre ne se chevauche une fois coupé, l’aide plaçait deux petites pinces de bois dans la découpe : « les climbias ».
PHOTOS DE L’ANNEE DERNIERE
LES PORTEUSES DE CANONS EN VERRE PASSENT DEVANT CHEZ MOI
SUITE LA SEMAINE PROCHAINE AVEC LES PHOTOS DE CE WEEK END
je vous souhaite de passer un excellent week end
Bonjour Lili,On en apprend chez toi! Le plus vieux château que j’ai visité en France, datait du 11′ siècle. Il fallait être robuste pour vivre là-dedans! Très intéressant le métier de souffleur de verre. J’ai vu une fois, en personne et j’ai été ébloui par l’adresse du souffleur. C’est un métier qui demande une grande dextérité!Bisous!
10/09/2010 à 23:08
hello tilimerci de ces magnifiques photosbon week endbisouMARCELLE
10/09/2010 à 22:41